samedi 17 décembre 2011

Éric Laurent: La face cachée du pétrole

Ce que je lis depuis quelque temps n'intéressera pas beaucoup d'entre vous. J'ignore les raisons profondes de cet engouement, mais j'imagine que la situation mondiale actuelle et toutes ses ramifications et pourquoi pas, ses secrets, ses mensonges et ses manipulations, tout me pousse et m'amène à m'informer sur des sujets aussi arides, pour ne pas dire, abrupts. Et enfin à chercher à savoir pourquoi, on nous désinforme ou ne nous informe pas du tout  avec autant de frénésie. 


« Notre aveuglement est à la mesure de notre dépendance: total. Notre arrogance nous a poussés à l'oubli et à l'inconscience. Il a fallu 500 millions d'années pour que les gisements de pétrole se créent, et moins d'un siècle pour en arriver à leur épuisement. Depuis le début des années 80, la production annuelle du pétrole est environ le double des découvertes! De toutes les matières premières, le pétrole est celle qui aura connu l'existence la plus brève, alors que nous pensions que notre prospérité sans équivalent serait éternelle. Née avec le pétrole, cette prospérité disparaîtra avec elle. » p. 421

Aussi: http://www.vigile.net/La-face-cachee-du-petrole

Prochain bouquin:  Omissions et manipulations de la commission d'enquête sur le 11 Septembre écrit par David Ray Griffin. Je ne vous en dis pas plus. Restez à l'écoute!

lundi 28 novembre 2011

Caroline Moreno: Château de banlieue

Château de banlieue

Le roman Château de banlieue met en scène cinq itinérants lesquels, au fil du récit, se dévoilent tout en profitant du luxe d'un hiver au chaud.




Le roman que tout le monde s'arrache ! 




La première entrevue, d'une longue série  (100...!)  avec l'auteur

vendredi 4 novembre 2011

Dany Laferrière et L'art presque perdu de ne rien faire



Un nouveau Dany Laferrière fait son entrée en librairie vendredi : L'art presque perdu de ne rien faire. Publié chez Boréal, le livre contient des réflexions de l'auteur sur divers sujets, des petites choses qui peuplent le quotidien aux grands enjeux sociétaux.

Le livre est composé de plusieurs chroniques, dont le point de départ sont les collaborations estivales de l'auteur à l'émission C'est bien meilleur le matin. L'auteur les a retravaillées, assorties et imbriquées, pour que L'art presque perdu de ne rien faire prenne corps.

« Pour moi il ne s'agit pas de prendre une collection de chroniques, il faut faire un livre avec [elles] », estime l'auteur. Selon lui, il doit y avoir à la fois de la diversité et une unité de ton, puis un enjeu clair pour que l'ensemble se tienne.

« L'enjeu de ce livre pour moi, c'est de dire vraiment aux gens que de penser, c'est excitant, c'est amusant. Réfléchir, c'est vraiment un sport, c'est quelque chose d'extrêmement agréable et en même temps, ça nous libère de la bêtise quotidienne. » — Dany Laferrière

Ainsi, l'auteur propose ses réflexions sur le monde qui l'entoure; sur le temps, la mort, le corps, l'amour, le voyage, la guerre, le pouvoir, les écrivains, l'enfance, tout en s'arrêtant sur des sujets marquants de l'actualité.

Parmi eux il aborde, entre autres, l'élection de Barack Obama, l'intervention américaine en Irak ou encore le tremblement de terre au Japon. « C'est un mélange d'éclats biographiques et de réflexions », explique Dany Laferrière.

« Il faudrait remettre en activité cette chose magnifique qui est de réfléchir sans opiner. Juste le matin, on se lève dans son lit, et on rêvasse. On essaie de prendre un sujet qui nous a amenés quelque part hier, qu'on a entendu à la radio dans les journaux à la télé et de voir qu'est-ce que nous pensons donc de cela. Gratuitement, pas pour se précipiter sur le blogue ou appeler à la radio, dans les émissions. Juste pour soi. Je crois que ce serait une jolie prière du matin. » — Dany Laferrière 

***
Je n'ai pas lu encore, évidemment. Mais ... Noël s'en vient.

jeudi 20 octobre 2011

La face cachée du 11 septembre

Enfin! Comment peut-on mettre autant
de temps à lire une si menue brique de 254 pages?
Le syndrome Internet, voyons!  May
Présentation de l'éditeur


Pour la première fois un ouvrage dévoile les mensonges et les silences officiels qui entourent encore la tragédie du 11 septembre 2001. Un an d'enquête a conduit l'auteur notamment aux Etats-Unis, au Pakistan, à Dubaï, au Qatar, en Israël et jusqu'aux montagnes de Tora Bora, dernier refuge de Bin Laden en Afghanistan. 
Pourquoi Ousama Bin Laden n'est-il toujours pas inculpé par les responsables américains pour les attentats du 11 septembre? 
Pourquoi la CIA, qui surveille en permanence les marchés financiers, n'a-t-elle pas détecté le plus grand délit d'initiés de l'histoire qui a précédé l'effondrement du WorldTrade Center? 
Quelle est la véritable identité des pirates de l'air ? 
La tragédie du 11 septembre n'a pas encore épuisé tous ses secrets inavouables...

Biographie de l'auteur


Eric Laurent est grand reporter et spécialiste de politique internationale. Enquêtant sur les intérêts secrets et le jeu caché des hommes de pouvoir, il est l'auteur de nombreux romans et documents à succès, notamment Un espion en exil ; Karl Marx avenue ; Hassan 11, la mémoire d'un roi ; La guerre du Kosovo ; Le grand mensonge. En 1990, le livre qu'il a co-écrit avec Pierre Salinger, La guerre du Golfe, s'est vendu à près de 200 000 exemplaires. 
En 1994, avec Marek Halter, il publie Les fous de la paix. En 2003 dans La guerre des Bush, traduit en 18 langues, il dévoile les stratégies inavouées de la guerre en Irak : intérêts financiers, poids des secrets familiaux, obsessions dangereuses... Il poursuit son enquête sur le président des Etats-Unis dans Le monde secret de Bush. 
L'année suivante paraît La face cachée du 11 septembre, fruit de ses recherches mais aussi de ses réflexions sur le terrorisme d'aujourd'hui. Vendu en France à plus de 100 000 exemplaires, il est également traduit dans de nombreux pays.
Auteur: Éric Laurent - Plon 2004
*** 
Commentaire d'un lecteur pris au hasard:  Ce livre est intéressant, et laisse entendre un certain nombre de liens entre intégristes, affairistes, agents du renseignement, financiers... Il a le mérite de démontrer la complexité du sujet mais laisse sur sa faim ('la face cachée du pétrole' du même auteur était bien plus documenté). La structure du livre  La structure du livre est désagréable, on passe d'une chose à une autre pour revenir à la première chose.

A lire, donc, pour les faits, mais en gardant quelques distances sur les conclusions (partiellement invaouées) de l'auteur

Justement, je récidive en lisant La face cachée du pétrole du même auteur. Donc, je vous reviendrai un de ces jours.  

vendredi 19 août 2011

Une petite entorse à la vérité

Je l’ai lu presque dans une soirée.
C’est pour vous dire que l’histoire m’a vraiment accrochée du début et surtout de la fin.
Lolo


Résumé

La transformation d’une gentille plouc en VIP des soirées new yorkaises.

Née de parents hippies, Valérie a vite compris qu’elle aimait la ville, les paillettes et la célébrité. Reléguée à la rubrique nécrologie d’un journal intello à la suite d’une histoire peu glorieuse (elle sortait avec le fils d’un sénateur qui, à la suite de leur rupture, lui a fait perdre sa réputation, son boulot, son loft), un mystérieux Cabeza lui explique qu’elle a commis une erreur dans l’une de ses nécrologies. Acceptant de le rencontrer, elle tombe sous son charme mais commence alors une série de mauvaises surprises…

Quatrième de couverture

« Pendant deux ans, j'avais été considérée comme une étoile montante du journalisme, débauchée à grands frais pour écrire des articles brillants dans la rubrique Style du journal. J'assistais alors à des galas fastueux, j'étais invitée à des soirées mondaines grouillant de célébrités, je foulais le tapis rouge des soirées de premières. J'avais accès aux coulisses de tous les événements les plus courus de la ville. Mais, à un moment, les choses avaient mal tourné, puis elles avaient empiré jusqu'à toucher le fond du fond. Au bout du compte, j'avais été mutée à la rubrique Nécro pour y finir mes jours au milieu des gratte-papier, des syndicalistes et autres fourmis sans identité. »

Valérie s'ennuie ferme depuis sa disgrâce jusqu'au jour où un appel énigmatique lui apprend qu'elle a commis une grave erreur dans la nécrologie d'un artiste très en vue. Alors qu'elle enquête dans le New York arty et branché de Soho, les ennuis commencent...

jeudi 4 août 2011

La Nuit des Princes Charmants

Tout à fait par hasard, en fouillant à la bibliothèque municipale cherchant les livres d’une auteure,  je tombe dans la section de Michel Tremblay.

Heureusement pour moi…

La nuit des Princes charmants manquait à ma culture. Un livre que j’ai lu, comme l’histoire d’un ami de 18 ans qui me raconte sa première grande nuit, de découchage, drôle et émouvant .

Je me retrouvais avec lui dans le Montréal by night homosexuel avec ses garçons très attachants.
J’ai adoré.

Lolo

***

Résumé

Amateur d’opéra, Jean-Marc, 18 ans, a beau fréquenter les parcs publics pour des rencontres furtives, il est toujours « seul homosexuel de [s]on groupe », et surtout puceau (p. 19). L’hiver étant peu propice aux « célébrations bucoliques à la belle étoile », il décide de jeter sa gourme à l’occasion d’une sortie à l’opéra sans ses parents. 

Il lui faut d’abord obtenir l’argent de sa mère, puis réserver sa place, et déjà repérer une proie parmi les aficionados qui réservent pour cette soirée unique consacrée à… Roméo et Juliette de Charles Gounod. 

Le grand soir arrive, qui va constituer tout le roman puisque le narrateur va rebondir d’Opéra en boîte, de boîte en bar, de bar en hôtel et d’hôtel en restaurant (l’after de l’époque), avant de rentrer —triomphant ou défait ? — au domicile familial, affronter sa mère au lendemain de ce premier découchage. 

Après un spectacle catastrophique qui donne lieu à des pages entières d’inénarrable critique, d’autant plus au vitriol que le héros se sent en décalage avec un public bourgeois venu se montrer, il rencontrera François Villeneuve, chansonnier de talent en qui il voit déjà le prince charmant rêvé, mais ricoche vite sur Alan, qu’il n’a pas su draguer à l’Opéra. François ou Alan ; Alan ou François ; aucun, ou les deux ? 

Jean-Marc n’est pas un romantique, et s’il manque dix fois renoncer et rentrer chez lui en boitant (il s’est cassé la figure sur la glace au début de son périple, en courant après François), son instinct le pousse à aller jusqu’au bout de cette nuit et de son désir. Alors, le perdra, ou le perdra pas, tabarnak, ce pucelage ?

mardi 2 août 2011

Double disparition

Double Disparition

Lorsque j’ai le goût de lire, je me tourne souvent vers les romans policiers.  Ceux-ci sont tellement prenants que je ne vois pas le temps passer.
J’aime lire pour me détendre et un bon bouquin de notre auteure québécoise Christine Brouillet me comble.

J’ai lu presque tous ses livres et cela depuis son tout premier, intitulé « Chère voisine », qui lui a valu le prix « Robert Cliche ». 

Le personnage principal de ses romans est détective et a pour nom Maud Graham.  Elle travaille pour la police de Québec.  Elle est spéciale.  Si vous voulez la connaître, lisez Christine Brouillet .

Comme l’auteure est une passionnée de cuisine et de bons vins, on retrouve souvent des allusions à des bons plats qu’elle prépare tout en y ajoutant le nom du vin qui l’accompagne le mieux. On retrouve le nom de bons restaurants de Québec et on se sent chez nous quand elle parle des rues et côtes qu’on a déjà visitées. C’est très sympa.

Dans Double disparition, l’enquête sera menée par Maud Graham à partir d’un centre commercial où une fillette a disparu. Enlevée? Peut-être.  La bande vidéo du centre montre des images inquiétantes. La mère de l’enfant est une ancienne camarade de classe de Graham…

Au même moment, à Rimouski, un jeune homme apprend qu’il n’est pas le fils bio de sa mère mourante.  Comment cela se peut-il?  Il part donc à la recherche de sa vraie mère…

Deux destins si éloignés mais si proches aussi…
Découvrez la vérité en même temps que Maud Graham.


L'Énigme du retour

Le 12 janvier 2010,  Dany Laferrière était dans son hôtel à Port-au-Prince lorsque le séisme a dévasté Haïti. Et ce n’est pas par hasard qu’il était là. Romancier récompensé à l'automne 2009 par le prix Médicis pour L'Enigme du retour (Grasset), Dany Laferrière faisait partie des écrivains invités au festival Étonnants Voyageurs en Haïti, qui devait avoir lieu à Port-au-Prince du 14 au 21 janvier.

Avant de lire  L’Énigme du retour , je n’avais jamais pris le temps de connaître davantage ce grand écrivain.  Pour moi, ce fut une heureuse découverte. J’y reviendrai, c'est certain. Mais en attendant, je vous le recommande si vous ne l’avez pas encore lu.

Résumé
Un jeune homme de vingt-trois ans a quitté son pays de façon précipitée. Un homme épuisé y retourne, trente-trois ans plus tard. Le jeune homme est passé de l'étouffante chaleur de Port-au-Prince à l'interminable hiver de Montréal. Du Sud au Nord. De la jeunesse à l'âge mûr. Entre ces deux pôles se trouve coincé le temps pourri de l'exil. Une nuit, un coup de fil lui apprend le décès de son père à New York. Ce père qu'il n'a pratiquement vu qu'en photo. 

Cet événement le fait quitter la baignoire pour prendre la route. D'abord n'importe où, vers le nord; comme un adieu à cet univers de glace qui l'a tenu au frais si longtemps. Puis à New York pour les funérailles de son père, que l'exil avait rendu fou. Il compte le ramener à son village natal de Barradères, dans le sud d'Haïti. Pas le corps, qui appartient au voyage. Plutôt l'esprit. Des funérailles sans cadavre. Et le voici à Port-au-Prince, où il se terre dans une chambre à l'hôtel, n'osant regarder cette ville qu'il a tant rêvée là-bas dans sa baignoire, à Montréal.
 
Si, dans Je suis un écrivain japonais, Dany Laferrière s'était donné pour but de vider le concept d'identité de tout son contenu, il poursuit ici l'objectif contraire. Qu'est-ce qui fait que nous venons indéniablement d'un lieu, d'une culture ? Pourquoi sommes-nous toujours le fils de notre père ? Un roman à la forme neuve, originale, qui mêle haïku et narration. Un livre grave, poétique, onirique, réaliste. Le livre d'un très grand écrivain.


ICI un interview qu’il a donné à son retour d’Haïti après le séisme.

vendredi 29 juillet 2011

La fille de joseph

Voilà un autre live de Louise Tremblay-D’Essiambre et ce n’est pas le dernier que je vais lire.

Cette auteure que je ne connaissais pas a permis à mon esprit de s’envoler dans ses histoires pendant la saison estivale.

Ce livre de 800 pages que j’ai lu avec avidité sur le bord de l’eau et sur le bord de la piscine en oubliant mon quotidien m’a amené dans un univers de femmes ou l’orgueil, la piété, et l’indépendance se manifestent avec beaucoup de conviction.

Je suis partante pour d’autres lectures de cette auteure. Je crois que tous ses romans ont un fond de vérité.

Lolo

***

LA FILLE DE JOSEPH
L'histoire se situe entre 1929 et 1955, époque où les femmes ont dû mener un dur combat pour se tailler une place au soleil.
Julie, marquée très jeune par le destin et les hommes, se réfugiera dans un cloître.
Devenue Soeur Marie-Joseph, elle tentera d'oublier son besoin d'amour et le mal qu'on lui a fait en nourrissant son ambition au fil des jours. Une ambition presque maladive qui, bientôt, gouvernera sa vie et son coeur.
Déjà tiraillée entre la dune où elle a grandi et sa soif de puissance, l'amour entré à pas feutrés dans sa vie viendra tout bouleverser. Julie saura-t-elle enfin ouvrir son coeur et connaître la bonheur?
Un roman imprégné du vent du large qui vous fera suivre le cours d'une histoire pleine de rebondissements où l'amour et la haine se côtoient et où le coeur et l'ambition se livrent une lutte sans merci.



jeudi 28 juillet 2011

Agota Kristof: Le grand cahier se referme

1935-2011

La romancière et dramaturge Agota Kristof est décédée hier à l'âge de 75 ans dans son appartement de Neuchâtel, fermant la boucle d'un parcours marqué au sceau de l'exil. L'auteur du Grand Cahier laisse derrière elle une œuvre empreinte de pessimisme, mais qui s'intéresse également à la résilience.

Après avoir dû réduire considérablement le nombre de ses apparitions publiques ces dernières années pour cause de maladie, la romancière n'a plus guère quitté son domicile jusqu'à sa mort, survenue dans la nuit de mardi à hier, a annoncé hier sa famille.

Auteure acclamée de la trilogie que constituent Le Grand Cahier, La Preuve et Le Troisième Mensonge, Agota Kristof naît en 1935 dans le village de Csikvand, en Hongrie, qu'elle fuit en 1956 avec son mari et sa fille de quatre mois — elle aura deux autres enfants — lorsque l'armée soviétique met un terme à la révolution des Conseils ouvriers. De ce déracinement vient le thème de la migration forcée qui parcourt son oeuvre.


Installée en Suisse, elle s'échine dans une usine tout en caressant le souhait de reprendre sa pratique littéraire dans sa langue d'adoption. Or, si elle apprend relativement vite à parler le français, Agota Kristof met dix ans de plus pour arriver à l'écrire. À ses poèmes en hongrois succèdent ainsi ses premières pièces de théâtre: 1972 voit la publication de John et Joe, et 1977, celle de La Clé de l'ascenseur, toutes deux écrites en français.


Dans son récit autobiographique L'Analphabète, un chapitre intitulé «Langues ennemies» illustre son ambivalence par rapport à cette langue nouvelle dont elle déclare qu'elle est «en train de tuer [sa] langue maternelle», comme le relevait Lise Gauvin dans Le Devoir en 2005.


Des débuts fracassants

mardi 26 juillet 2011

Le Temps d'une Chute

Encore un autre de mes romans d’été que j’ai bien aimé.

(À la prochaine du livre La fille de Joseph de Louise Tremblay-D’Essiambre)

Lolo


Résumé du livre

A quatorze ans, éblouie par la fluidité des matières et l'explosion des couleurs, déjà experte dans l'art de la coupe, Madelaine crée ses premières robes. Le siècle défile, inventions, destructions, restrictions, guerre, la mode s'emballe... L'après-guerre 'offre' Tadeusz - un rescapé des camps - à Madelaine. De leur union naît Lucie, et Madelaine créera pour elle quantité de modèles. Mais les vieux démons rôdent : pourquoi ne parvient-elle pas à toucher sa fille, à lui parler, à l'aimer ? Le couple se délite, Madelaine s'isole.

La critique [evene]    par Emilie Briand

Quoi de plus fabuleux, lorsqu’on est une femme et qu’on aime la mode, qu’un livre qui parle chiffons ? Claire Wolniewicz nous entraîne dans le sillage de Madelaine, son héroïne couturière, et nous plonge dans un univers qui déborde d’étoffes et de robes, de féminité et de création, de style, de dentelles et d’émancipation. 

Et où l’écrivain aurait-elle pu planter son décor, si ce n’est à Paris, capitale de la mode, de la créativité et des idées folles, une fois passées les années de privation et de guerre ? De petits ateliers de couture, où l’on croirait presque entendre le bruit des machines, en terrasses du bord de Seine ; de guinguettes rieuses en pompeuses soirées de défilés ; Madelaine virevolte, échoue, se relève, tombe amoureuse, imagine, dessine, coud, se réinvente, mène une existence de femme très indépendante et loin des standards de son siècle.

Ce petit roman, d’une qualité exquise et d’une précision surprenante, témoigne d’une maîtrise parfaite de l’univers de la couture et de son histoire. Les termes techniques, le nom de chaque tissu, les événements marquants, tout y est retranscrit avec une sensibilité et une finesse toutes féminines... 

Madelaine pourrait tout à fait être Gabrielle Chanel, cette incroyable Coco qui, en son temps, révolutionna le style des femmes, les libérant à la fois de leurs corsets et de leurs carcans ! Car on aurait tort de réduire le vêtement à sa seule fin utile... 

C’est probablement dans cette optique que ‘Le Temps d’une chute’ nous rappelle la complexité des symboles que reflétaient les tenues, et devient le témoin de tous les désirs de liberté qu’affichaient robes, tailleurs et pantalons à une époque beaucoup moins libertaire que la nôtre. Très juste, bien documenté, aérien et vivant, cet ouvrage est un véritable voyage dans le temps !


vendredi 22 juillet 2011

La grosse femme de Baie-des-Sables

Un autre de mes romans d’été que j’ai bien aimé.
Lolo

Pauline Ferland, la grosse femme de Baie-des-Sables traîne en soufflant sa lourde silhouette. Mais ce sont les regards des autres qui lui pèsent le plus. Des regards méprisants, accusateurs, lui projetant au visage sa différence. Car Pauline est grosse, elle ne peut le nier. 

Aussi a-t-elle décidé de bannir de sa vie tout miroir, quel qu'il soit. Jusqu'au soir où, par un curieux effet du hasard, elle a envie de savoir, de faire face à la réalité. De sortir du débarras ce vieux miroir biseauté que sa mère aimait tant et qu'elle avait enveloppé, dix ans plus tôt, de papier journal. Ce même miroir qui l'agressait, adolescente, lui renvoyant sans complaisance sa lourde silhouette. À travers la glace froide et impersonnelle, Pauline fait la rencontre d'une inconnue et apprivoise peu à peu son image.  Ce roman, c'est le dur chemin de la reconnaissance de Pauline. L'amour qu'une femme <<différente>> témoigne aux autres, mais qu'elle n'ose se porter. Un besoin désespéré d'être aimé et surtout, le droit au bonheur.

Louise Tremblay-D’Essiambre est née à Québec en 1953. Elle vit une enfance paisible, entourée de ses parents et de sa jeune soeur, à Sainte-Foy, en banlieue de la capitale. Elle poursuit des études classiques au Collège Jésus-Marie de Sillery et déjà, à cet âge, elle a un goût marqué pour la lecture. 

Elle découvre les possibilités de l’écriture lors de son passage au CEGEP, où elle vient d’entreprendre une formation d’infirmière, à travers les cours complémentaires qu’elle a choisis, tous tournés vers le roman, la nouvelle, le théâtre et le conte. 

Le mariage et la venue de huit enfants mettront un terme prématuré à ces études. Mais pas à celui de l’écriture. Au cours des années qui suivront, elle habitera sur le bord du fleuve, à St-Nicolas avec sa famille et elle consacrera la plus grande partie de son temps libre à la lecture et à la rédaction d’un journal.

vendredi 15 juillet 2011

Mes romans d’été…. suite

Il ne me restait qu’un seul roman à lire de la bibliothèque quand mon ordi a attrapé un méchant virus.

Rien de bon à la tété, alors je me suis mise à lire ce petit roman d’amour. Aussitôt commencé, aussitôt fini.

Je n’ai pas vu la soirée s’éteindre et j’ai passé un délicieux moment,  la tête dans les nuages.

Lolo

***

Madeleine Chapsal est née (à priori parce que je n’ai rien trouvé sur elle!) dans les années 20. Elle a été mariée une vingtaine d'années à Jean-Jacques Servan-Schreiber (le fondateur de l'Express). 

Romancière, journaliste, dramaturge, membre du jury du prix Femina, Madeleine Chapsal publie un livre à chaque fois qu'il lui arrive quelque chose, ce qui en fait l'un des auteurs les plus prolifiques et les plus lus du paysage littéraire français. 

Certain qualifie ses best-sellers de "prototypes du crétinisme de la confidence"... C'est vrai que Madeleine Chapsal a tendance à écrire un livre dès qu'elle se casse un ongle... mais c'est ce qui fait son succès!

Elle parle naturellement de choses qui pourraient nous arriver, qu'on aimerait vivre, qu'on a déjà vécues...

Ses romans sont plutôt destinés à un public féminin. Ce ne sont pas des Harlequin,  mais on est assez proche de ce style: l'histoire est simple, le livre se lit rapidement, ce sont souvent des histoires d'amour...


Résumé du livre

Trois couples, trois histoires d'amour et de haine... Le roman commence avec Catherine dont Jean, le mari, a disparu sans explication et qui en espère le retour. Lorsque, un été, elle rencontre à l'île de un inconnu vêtu de noir : Maxence. C'est le coup de foudre ! Toutes deux mariées, ses plus proches amies, Hélène et Béatrice, tentent de la mettre en garde contre un emballement aussi brusque... 

En fait, chacune de son côté assiste à la décroissance de l'amour dans son couple et croit s'en échapper en entretenant des liaisons extraconjugales : l'une, des rencontres virtuelles sur Internet, l'autre, des aventures sans lendemain. 

Serait-ce de vivre ensemble qui, au lieu de les unir, fait qu'amants ou conjoints s'éloignent jusqu'à devenir des étrangers l'un pour l'autre ? Telle la passion, 'l' amour pour toujours' qu'on se soit juré en se mariant est-il condamné à n'être qu'un feu de paille ? Ou existe-t-il un autre genre d'amour qui finit par donner son sens à toute une vie ?


mardi 12 juillet 2011

Un autre livre de vacances

Un autre livre de vacances que j’ai lu avec une extrême curiosité.
Le punch final est très surprenant.
Lolo


Né en 1974 à Antibes, Guillaume Musso rencontre la littérature à dix ans, passant une bonne partie de ses vacances dans les murs de la bibliothèque municipale dirigée par sa mère. 

Il commence à écrire lorsqu'il est étudiant. A 19 ans, fascinés par les Etats-Unis, il séjourne plusieurs mois à New York et dans le New Jersey. Il y travaille comme vendeur de crèmes glacées et cohabite avec des travailleurs de toutes nationalités. Il dit avoir beaucoup appris de cette période. En tout cas, il rentre en France avec des idées de romans pleins la tête. 


ll passe une licence de sciences économiques 
et réussit le Capes de sciences-éco, pour 
exercer avec conviction le métier de professeur.
Après un accident de voiture, il débute l'écriture d'une 
histoire ayant pour point de départ une Expérience de Mort
imminente vécue par un enfant. Et Après... sort en librairie 
en janvier 2004. Porté par une atmosphère unique et une 
écriture moderne, le roman séduit les lecteurs dès 
sa parution. Grâce au bouche-à-oreille, il sera vendu 
à plus de deux millions d'exemplaires et traduit dans une 
vingtaine de langues.

Cette incroyable rencontre avec les lecteurs se 
poursuit par l'immense succès de tous ses titres :
Sauve-moi, Seras-tu là ?, Parce que je t'aime
Je reviens te chercher, Que serais-je sans toi ?,
 La Fille de Papier...




Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial d'Orange County, au Sud de Los Angeles. Ses parents sont brisés et finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, elle est retrouvée à l'endroit exact où on avait perdu sa trace.

Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme. À la joie des retrouvailles, succèdent alors les interrogations. Où était Layla pendant cette période ? Avec qui ? Et surtout, pourquoi est-elle revenue?

lundi 27 juin 2011

Mes romans, cet été

Voici deux petits romans que j’ai dénichés dans le coin des suggestions de livres à la bibliothèque municipale.
Ce sont de petits romans faciles à digérer.
 Notre mental peut vraiment se reposer à la lecture de ces lignes.
Des lectures tout à fait de circonstances pour une âme qui se dit en vacances.
Un si joli monde

de Stéphane Bern
Résumé du livre:
Un jeune journaliste se perd dans l'univers de particules, de paillettes, de cocktails et de fêtes du show-biz.
Alors qu'il prend la responsabilité des pages mondaines d'un magazine, des lettres anonymes viennent lui révéler un autre visage des personnalités qu'il croise. Il commence alors à regarder différemment ces gens qui se côtoient une coupe de champagne à la main.
Editeur : Flammarion
Publication : 25/10/2006
 
Stéphane Bern
Journaliste, producteur et animateur radio et télévision français
[Média et Communication]
Né à Lyon le 14 novembre 1963

*** 

Les pieds sur le bureau




de Nicole de Buron
Le résumé:
Surtout ne jamais forcer la porte des dames de la publicité lorsque, de quatre à cinq, dans une atmosphère exquise et des odeurs orientales, elles prennent le thé à la russe autour du samovar et des pirojskis.
Si vous avez des ennuis, demandez à voir le Président lui-même. II vous tapotera la joue et vous dira :
" Je vais arranger cela ". II n'en fera rien du tout. Mais cela fait toujours plaisir de raconter son histoire au Président lui-même. Et il le sait, le vieux malin. Cinq heures et demie : Ces dames recouvrent leur machine et vont se refaire une beauté aux toilettes : " Pour ce qu'on est payé dans cette boîte !
A Pâques se lève le soleil des vacances : " Mlle Papon a visité la Grèce l'année dernière en voyage organisé.
Elle en est revenue enchantée."-" Moi je préfère les sports d'hiver mais dans la Maison,  ils n'aiment pas ça, à cause des accidents de ski. "
Si vous lisez attentivement ce livre où Nicole de Buron vous révèle les secrets d'un grand magazine féminin, vous pourrez, comme elle, y devenir Chef de service, ce qui vous donnera le droit d'étendre VOS pieds sur VOTRE bureau.

(1929 - ...)
Scénariste de films (Erotissimo, Elle court, elle court, la banlieue...) et des célèbres Saintes chéries, elle est aussi. 
L'auteur de nombreux romans follement drôles, dans un inimitable style vif et alerte, entre humour et satire sociale
(Où sont mes lunettes ?, Qui c'est, ce garçon ?, Mais t'as-tout-pour-être-heureuse...)


Lolo

mercredi 22 juin 2011

Pascal Roussel: Divina Insidia

Voici un livre que j’ai lu comme un dessert succulent que l’on mange
sans aucune culpabilité, car il n’est pas trop riche en calories.

Cette histoire qui devrait être lourde dans son propos est finalement racontée avec une étonnante simplicité afin de faire découvrir à son lecteur tous les dessous de l’Ordre Mondial.

Lolo

***

Tandis que la Terre est embarquée dans une course folle, et que des millions de gens peinent à survivre, la haute finance poursuit inexorablement et sûre de l’impunité, son objectif destructeur.

L’histoire qui vous est ici racontée est d’une surprenante actualité . De plus, elle pourrait être plus vraie que la vérité si celle-ci était dévoilée. Anne Standfort journaliste de talent, est entraînée, sous couvert d’un livre à écrire pour un mystérieux et richissime inconnu, dans les couloirs sombres de l’étrange « planète financière ».

Elle va être confrontée, souvent choquée, parfois horrifiée, à une conception des valeurs du bien et du mal qui lui est étrangère. Tout comme le lecteur, elle va découvrir la naissance et le fonctionnement d’une banque centrale, jusqu’à la mise en place d’une future monnaie mondiale .

Elle va prendre conscience du pouvoir occulte de certaines loges maçonniques et de certaines familles oligarchiques dont la puissance illimitée n’est connue que de quelques initiés.

Tentant désespérément de conserver son sang froid, elle évoluera entre une réalité dont elle ignorait tout et un imaginaire qui la stupéfie. Ni elle, ni son mari, ni son jeune fils ne sortiront moralement indemnes de cette aventure haletante qui bouleversera leur vie.

Histoire d’argent ?Affaire de spiritualité ?Ce livre pose les questions essentielles. Il encourage le lecteur à se les poser aussi. Et plus encore, à n’avoir de cesse de trouver les réponses.


Analyste au sein du département des risques financiers de la BEI (Banque européenne d’investissement),  Pascal Roussel est un spécialiste des questions de changes et de monnaie.


Il vient de publier un roman, intitulé Divina Insidia, sur les arcanes de la haute finance, cette oligarchie qui concentre entre ses mains de plus en plus de pouvoirs et de richesses. Celles qu’on appelle les « grandes familles » ne poursuivent pas seulement des objectifs matériels, elles visent à imposer au monde leur propre système de valeurs et de domination.

Un Nouvel ordre mondial que des organisations secrètes comme le groupe Bilderberg, la Trilatérale ou le CFR (Council on Foreign Relations) ont pour mission de faire advenir…

http://youtu.be/rAMQIU_Qwto

Merci Lolo. 

mardi 21 juin 2011

Ken Follet: La Chute des Géants


Je crois bien que c’est le livre de 1000 pages que j’ai lu le plus rapidement. C’est certain que je ne pouvais faire autrement, j’adore les romans historiques. J’ai tellement embarqué que je n’avais aucune difficulté à m’imaginer les tranchées et le No Man’s Land.

J’ai appris beaucoup sur la Première Guerre Mondiale.

Voici le site officiel  de l’auteur : http://www.ken-follett.com/fr/index.html

Et les renseignements sur le livre :

En 1911, les grandes puissances vivent leurs derniers instants d’insouciance.

Bientôt la guerre va déferler sur le monde... Cinq familles - américaine, russe, allemande, anglaise et galloise - vont se croiser, s’aimer, se déchirer, au rythme des bouleversements de l’Histoire : la Première Guerre mondiale et la Révolution russe. Les Williams, une famille galloise de mineurs est liée par amour et par inimitié aux Fitzherbert, aristocrates et propriétaires des mines. Ethel Williams connaîtra une passion secrète avec le comte Fitz, marié à la princesse russe Béa, fille du tsar… et s’engagera en politique, défendra le droit de vote des femmes.

Billy Williams quittera la mine pour les tranchées de la Somme, puis le front russe… La farouche Lady Maud Fitzherbert tombera amoureuse de Walter von Ulrich, espion de l’ambassade allemande à Londres. Leurs routes croiseront celles de l'ambitieux Gus Dewar, collaborateur du président américain Wilson, et de deux frères russes orphelins, Grigori et Lev Peshkov, dont le projet d’émigrer se heurte à la guerre, la mobilisation et la Révolution… Passions contrariées, rivalités et intrigues, jeux de pouvoir, coups du sort…

Cette gigantesque fresque brasse toute la gamme des sentiments humains et dresse une galerie de portraits saisissants : des personnages exceptionnels, passionnés, ambitieux, attachants, tourmentés, qui bravent les obstacles et les peurs pour s’accomplir en dépit des tragédies qui les emportent. Entre saga historique et roman d’espionnage, histoire d’amour et lutte des classes, Le Siècle, la nouvelle épopée de Ken Follett en trois volumes, traverse la période la plus agitée, la plus violente et la plus complexe des temps modernes : la grande aventure du XXe siècle

Détails
Titre exact : Chute des Géants :   le siècle 1
Date de parution : 28 septembre 2010
Éditeur : Robert laffont
ISBN : 9782221110829

Merci Nathalie (Sunny Blue)

dimanche 12 juin 2011

Ken Grimwood Replay

Encore moi,

Encore moi,  Depuis ce matin, la tête me chicote afin de me souvenir de ce roman vraiment surprenant que j’ai lu dans les années 80.Je ne me souvenais plus du titre et encore moins le nom de l’auteur, mais je me souvenais très bien de l’histoire.

L’internet a réussi à trouver ma recherche. Je crois que vous pourrez le trouver facilement dans toutes les bibliothèques municipales. Étonnamment, avec une telle histoire, le cinéma américain n’a pas produit de film.

samedi 21 mai 2011

A. Cédilot et A. Noël: Mafia Inc


Lorsque j’ai lu Mafia Inc., et pris plaisir à le faire, jamais je ne croyais passer à travers une telle brique. C’était tellement touffu que je me serais crue dans une savane amazonienne. Ce que j’en retiens est bien peu de choses toutefois. Mais heureusement que Richard Le Hir sur Vigile.net a, lui, retenu davantage que moi. Pour ça et combien d’autres apocios, on peut comprendre pourquoi Giovanni Caretto (lire: John James Charest) poursuit par personne interposée le site alternatif Vigile.net pour 500 000 $, à l'heure où je vous parle.

vendredi 20 mai 2011

Eckahrt Tollé: Le Pouvoir du Moment présent

Salut,

Je vous transmets un livre que j’ai lu et que je relis de temps en temps, car il m’inspire dans des moments troubles de ma vie.


Ce livre nous présente plusieurs défis : si nous réussissons à être totalement présents et à faire un pas à la fois dans le moment présent, si nous réussissons aussi à vraiment appréhender les réalités que sont notre corps énergétique, le lâcher-prise, le pardon et le non-manifeste, c’est que nous saurons nous ouvrir au pouvoir transformateur de l’instant présent. Pour entreprendre ce périple vers le pouvoir du moment présent, il nous faut laisser derrière nous notre esprit analytique et le faux moi qu’il a créé, c’est-à-dire l’ego ! 

Dès le début du premier chapitre, nous nous élevons rapidement vers les hauteurs où nous pourrons respirer un air plus léger propre à la spiritualité. Même si le périple où nous emmène Eckhart Tolle présente des défis, le langage qu’il emploie est simple et le format question-réponse qu’il a choisi constitue un guide rassurant.