vendredi 29 juillet 2011

La fille de joseph

Voilà un autre live de Louise Tremblay-D’Essiambre et ce n’est pas le dernier que je vais lire.

Cette auteure que je ne connaissais pas a permis à mon esprit de s’envoler dans ses histoires pendant la saison estivale.

Ce livre de 800 pages que j’ai lu avec avidité sur le bord de l’eau et sur le bord de la piscine en oubliant mon quotidien m’a amené dans un univers de femmes ou l’orgueil, la piété, et l’indépendance se manifestent avec beaucoup de conviction.

Je suis partante pour d’autres lectures de cette auteure. Je crois que tous ses romans ont un fond de vérité.

Lolo

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LA FILLE DE JOSEPH
L'histoire se situe entre 1929 et 1955, époque où les femmes ont dû mener un dur combat pour se tailler une place au soleil.
Julie, marquée très jeune par le destin et les hommes, se réfugiera dans un cloître.
Devenue Soeur Marie-Joseph, elle tentera d'oublier son besoin d'amour et le mal qu'on lui a fait en nourrissant son ambition au fil des jours. Une ambition presque maladive qui, bientôt, gouvernera sa vie et son coeur.
Déjà tiraillée entre la dune où elle a grandi et sa soif de puissance, l'amour entré à pas feutrés dans sa vie viendra tout bouleverser. Julie saura-t-elle enfin ouvrir son coeur et connaître la bonheur?
Un roman imprégné du vent du large qui vous fera suivre le cours d'une histoire pleine de rebondissements où l'amour et la haine se côtoient et où le coeur et l'ambition se livrent une lutte sans merci.



jeudi 28 juillet 2011

Agota Kristof: Le grand cahier se referme

1935-2011

La romancière et dramaturge Agota Kristof est décédée hier à l'âge de 75 ans dans son appartement de Neuchâtel, fermant la boucle d'un parcours marqué au sceau de l'exil. L'auteur du Grand Cahier laisse derrière elle une œuvre empreinte de pessimisme, mais qui s'intéresse également à la résilience.

Après avoir dû réduire considérablement le nombre de ses apparitions publiques ces dernières années pour cause de maladie, la romancière n'a plus guère quitté son domicile jusqu'à sa mort, survenue dans la nuit de mardi à hier, a annoncé hier sa famille.

Auteure acclamée de la trilogie que constituent Le Grand Cahier, La Preuve et Le Troisième Mensonge, Agota Kristof naît en 1935 dans le village de Csikvand, en Hongrie, qu'elle fuit en 1956 avec son mari et sa fille de quatre mois — elle aura deux autres enfants — lorsque l'armée soviétique met un terme à la révolution des Conseils ouvriers. De ce déracinement vient le thème de la migration forcée qui parcourt son oeuvre.


Installée en Suisse, elle s'échine dans une usine tout en caressant le souhait de reprendre sa pratique littéraire dans sa langue d'adoption. Or, si elle apprend relativement vite à parler le français, Agota Kristof met dix ans de plus pour arriver à l'écrire. À ses poèmes en hongrois succèdent ainsi ses premières pièces de théâtre: 1972 voit la publication de John et Joe, et 1977, celle de La Clé de l'ascenseur, toutes deux écrites en français.


Dans son récit autobiographique L'Analphabète, un chapitre intitulé «Langues ennemies» illustre son ambivalence par rapport à cette langue nouvelle dont elle déclare qu'elle est «en train de tuer [sa] langue maternelle», comme le relevait Lise Gauvin dans Le Devoir en 2005.


Des débuts fracassants

mardi 26 juillet 2011

Le Temps d'une Chute

Encore un autre de mes romans d’été que j’ai bien aimé.

(À la prochaine du livre La fille de Joseph de Louise Tremblay-D’Essiambre)

Lolo


Résumé du livre

A quatorze ans, éblouie par la fluidité des matières et l'explosion des couleurs, déjà experte dans l'art de la coupe, Madelaine crée ses premières robes. Le siècle défile, inventions, destructions, restrictions, guerre, la mode s'emballe... L'après-guerre 'offre' Tadeusz - un rescapé des camps - à Madelaine. De leur union naît Lucie, et Madelaine créera pour elle quantité de modèles. Mais les vieux démons rôdent : pourquoi ne parvient-elle pas à toucher sa fille, à lui parler, à l'aimer ? Le couple se délite, Madelaine s'isole.

La critique [evene]    par Emilie Briand

Quoi de plus fabuleux, lorsqu’on est une femme et qu’on aime la mode, qu’un livre qui parle chiffons ? Claire Wolniewicz nous entraîne dans le sillage de Madelaine, son héroïne couturière, et nous plonge dans un univers qui déborde d’étoffes et de robes, de féminité et de création, de style, de dentelles et d’émancipation. 

Et où l’écrivain aurait-elle pu planter son décor, si ce n’est à Paris, capitale de la mode, de la créativité et des idées folles, une fois passées les années de privation et de guerre ? De petits ateliers de couture, où l’on croirait presque entendre le bruit des machines, en terrasses du bord de Seine ; de guinguettes rieuses en pompeuses soirées de défilés ; Madelaine virevolte, échoue, se relève, tombe amoureuse, imagine, dessine, coud, se réinvente, mène une existence de femme très indépendante et loin des standards de son siècle.

Ce petit roman, d’une qualité exquise et d’une précision surprenante, témoigne d’une maîtrise parfaite de l’univers de la couture et de son histoire. Les termes techniques, le nom de chaque tissu, les événements marquants, tout y est retranscrit avec une sensibilité et une finesse toutes féminines... 

Madelaine pourrait tout à fait être Gabrielle Chanel, cette incroyable Coco qui, en son temps, révolutionna le style des femmes, les libérant à la fois de leurs corsets et de leurs carcans ! Car on aurait tort de réduire le vêtement à sa seule fin utile... 

C’est probablement dans cette optique que ‘Le Temps d’une chute’ nous rappelle la complexité des symboles que reflétaient les tenues, et devient le témoin de tous les désirs de liberté qu’affichaient robes, tailleurs et pantalons à une époque beaucoup moins libertaire que la nôtre. Très juste, bien documenté, aérien et vivant, cet ouvrage est un véritable voyage dans le temps !


vendredi 22 juillet 2011

La grosse femme de Baie-des-Sables

Un autre de mes romans d’été que j’ai bien aimé.
Lolo

Pauline Ferland, la grosse femme de Baie-des-Sables traîne en soufflant sa lourde silhouette. Mais ce sont les regards des autres qui lui pèsent le plus. Des regards méprisants, accusateurs, lui projetant au visage sa différence. Car Pauline est grosse, elle ne peut le nier. 

Aussi a-t-elle décidé de bannir de sa vie tout miroir, quel qu'il soit. Jusqu'au soir où, par un curieux effet du hasard, elle a envie de savoir, de faire face à la réalité. De sortir du débarras ce vieux miroir biseauté que sa mère aimait tant et qu'elle avait enveloppé, dix ans plus tôt, de papier journal. Ce même miroir qui l'agressait, adolescente, lui renvoyant sans complaisance sa lourde silhouette. À travers la glace froide et impersonnelle, Pauline fait la rencontre d'une inconnue et apprivoise peu à peu son image.  Ce roman, c'est le dur chemin de la reconnaissance de Pauline. L'amour qu'une femme <<différente>> témoigne aux autres, mais qu'elle n'ose se porter. Un besoin désespéré d'être aimé et surtout, le droit au bonheur.

Louise Tremblay-D’Essiambre est née à Québec en 1953. Elle vit une enfance paisible, entourée de ses parents et de sa jeune soeur, à Sainte-Foy, en banlieue de la capitale. Elle poursuit des études classiques au Collège Jésus-Marie de Sillery et déjà, à cet âge, elle a un goût marqué pour la lecture. 

Elle découvre les possibilités de l’écriture lors de son passage au CEGEP, où elle vient d’entreprendre une formation d’infirmière, à travers les cours complémentaires qu’elle a choisis, tous tournés vers le roman, la nouvelle, le théâtre et le conte. 

Le mariage et la venue de huit enfants mettront un terme prématuré à ces études. Mais pas à celui de l’écriture. Au cours des années qui suivront, elle habitera sur le bord du fleuve, à St-Nicolas avec sa famille et elle consacrera la plus grande partie de son temps libre à la lecture et à la rédaction d’un journal.

vendredi 15 juillet 2011

Mes romans d’été…. suite

Il ne me restait qu’un seul roman à lire de la bibliothèque quand mon ordi a attrapé un méchant virus.

Rien de bon à la tété, alors je me suis mise à lire ce petit roman d’amour. Aussitôt commencé, aussitôt fini.

Je n’ai pas vu la soirée s’éteindre et j’ai passé un délicieux moment,  la tête dans les nuages.

Lolo

***

Madeleine Chapsal est née (à priori parce que je n’ai rien trouvé sur elle!) dans les années 20. Elle a été mariée une vingtaine d'années à Jean-Jacques Servan-Schreiber (le fondateur de l'Express). 

Romancière, journaliste, dramaturge, membre du jury du prix Femina, Madeleine Chapsal publie un livre à chaque fois qu'il lui arrive quelque chose, ce qui en fait l'un des auteurs les plus prolifiques et les plus lus du paysage littéraire français. 

Certain qualifie ses best-sellers de "prototypes du crétinisme de la confidence"... C'est vrai que Madeleine Chapsal a tendance à écrire un livre dès qu'elle se casse un ongle... mais c'est ce qui fait son succès!

Elle parle naturellement de choses qui pourraient nous arriver, qu'on aimerait vivre, qu'on a déjà vécues...

Ses romans sont plutôt destinés à un public féminin. Ce ne sont pas des Harlequin,  mais on est assez proche de ce style: l'histoire est simple, le livre se lit rapidement, ce sont souvent des histoires d'amour...


Résumé du livre

Trois couples, trois histoires d'amour et de haine... Le roman commence avec Catherine dont Jean, le mari, a disparu sans explication et qui en espère le retour. Lorsque, un été, elle rencontre à l'île de un inconnu vêtu de noir : Maxence. C'est le coup de foudre ! Toutes deux mariées, ses plus proches amies, Hélène et Béatrice, tentent de la mettre en garde contre un emballement aussi brusque... 

En fait, chacune de son côté assiste à la décroissance de l'amour dans son couple et croit s'en échapper en entretenant des liaisons extraconjugales : l'une, des rencontres virtuelles sur Internet, l'autre, des aventures sans lendemain. 

Serait-ce de vivre ensemble qui, au lieu de les unir, fait qu'amants ou conjoints s'éloignent jusqu'à devenir des étrangers l'un pour l'autre ? Telle la passion, 'l' amour pour toujours' qu'on se soit juré en se mariant est-il condamné à n'être qu'un feu de paille ? Ou existe-t-il un autre genre d'amour qui finit par donner son sens à toute une vie ?


mardi 12 juillet 2011

Un autre livre de vacances

Un autre livre de vacances que j’ai lu avec une extrême curiosité.
Le punch final est très surprenant.
Lolo


Né en 1974 à Antibes, Guillaume Musso rencontre la littérature à dix ans, passant une bonne partie de ses vacances dans les murs de la bibliothèque municipale dirigée par sa mère. 

Il commence à écrire lorsqu'il est étudiant. A 19 ans, fascinés par les Etats-Unis, il séjourne plusieurs mois à New York et dans le New Jersey. Il y travaille comme vendeur de crèmes glacées et cohabite avec des travailleurs de toutes nationalités. Il dit avoir beaucoup appris de cette période. En tout cas, il rentre en France avec des idées de romans pleins la tête. 


ll passe une licence de sciences économiques 
et réussit le Capes de sciences-éco, pour 
exercer avec conviction le métier de professeur.
Après un accident de voiture, il débute l'écriture d'une 
histoire ayant pour point de départ une Expérience de Mort
imminente vécue par un enfant. Et Après... sort en librairie 
en janvier 2004. Porté par une atmosphère unique et une 
écriture moderne, le roman séduit les lecteurs dès 
sa parution. Grâce au bouche-à-oreille, il sera vendu 
à plus de deux millions d'exemplaires et traduit dans une 
vingtaine de langues.

Cette incroyable rencontre avec les lecteurs se 
poursuit par l'immense succès de tous ses titres :
Sauve-moi, Seras-tu là ?, Parce que je t'aime
Je reviens te chercher, Que serais-je sans toi ?,
 La Fille de Papier...




Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial d'Orange County, au Sud de Los Angeles. Ses parents sont brisés et finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, elle est retrouvée à l'endroit exact où on avait perdu sa trace.

Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme. À la joie des retrouvailles, succèdent alors les interrogations. Où était Layla pendant cette période ? Avec qui ? Et surtout, pourquoi est-elle revenue?