mardi 29 janvier 2013

Le Formule de Dieu

Albert Einstein rencontre Ben Gourion en 1951. Le chef du nouvel état israélien et le savant ont-ils discuté de  la formule qui mettrait au point l’arme nucléaire absolue, ou leur conversation a-t-elle débouché sur un projet plus ambitieux encore ? C’est à cette question étrange qu’un cryptologue contemporain et portugais doit répondre soixante ans plus tard, à partir d’un document que l’Etat iranien lui demande de décoder dans La Formule de Dieu, un thriller signé José Rodrigues dos Santos (éditions HC).






Commence alors la vraie grande aventure du livre, qui est celle de la science, de la physique quantique et de leurs relations avec la métaphysique et la religion. Au secours, lecteur en péril ? Pas du tout, et c’est là que l’auteur, José Rodrigues dos Santos, le présentateur vedette du 20h portugais, révèle tous ses talents de romancier.

Mêlant romance amoureuse avec une intrigue à la John Le Carré, il parvient à rendre la question scientifique aussi glamour que Umberto Eco en son temps avec les moines du Nom de la Rose. La référence n’est pas fortuite : La Formule de Dieu est une somme scientifique impressionnante qui a valu à l’auteur une demande singulière du Huffington Post : chroniquer le dernier livre du physicien Stephen Hawkins en regard de son propre roman !

La Formule de Dieu est aussi le premier tome de la saga de son héros, Tomas Noronha, qui s’est écoulée à plus de deux millions d’exemplaires en Europe, a été traduite en 17 langues et dont  les droits d’adaptation au cinéma ont été achetés à Hollywood. 

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Références

José Rodrigues dos Santos,
HC éditions, (2012)
575 pages

dimanche 6 janvier 2013

Marc Levy: Si c'était à refaire

Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. 

Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang. 

Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. 

À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. 

De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle.

Je cite:    Marc Levy est l’auteur que personne n’aime, mais qui a vendu dans les 20 millions (ou plus) de bouquins, ce qui n’est pas négligeable.

On est d’accord, il a eu beaucoup de chance, un petit coup pouce du destin : il existe certainement des millions d’auteurs plus talentueux qui mériteraient leur place au sein de l’élite littéraire de notre pays … moi j’estime qu’un auteur qui arrive à vendre autant de bouquins est aussi légitime que n’importe qui d’autre… que l’on n’aime pas, je peux comprendre, par contre je ne comprendrais jamais l’acharnement snobinard dont il est victime continuellement, il y a aussi des millions de daubes reconnues dans le milieu qui resteront des daubes aux yeux des autres…
J’ai connu Marx Levy par hasard à la recherche d’un roman pour mes vacances dans un aéroport.  Depuis ce temps, j’emprunte  ses livres à la bibliothèque de mon cartier et cette année je me suis payé ce cadeau de Noël.
Personnellement, moi j’aime bien ses romans, ce sont des petits desserts du dimanche.
‘’Si c’était à refaire’’ ne m’a pas déçu, je l’ai dévoré en une soirée.