dimanche 17 novembre 2013

Histoires de films




Joueuse 




L'origine du film


Secret de tournage sur Joueuse

Joueuse est l'adaptation du roman La joueuse d'Échecs de Bertina Heinrichs. La réalisatrice Caroline Bottaro a découvert ce livre d'une manière très simple : Bertina Heinrichs était sa voisine de palier ! L'écrivain a donc demandé à la cinéaste de lire son roman avant de l'envoyer dans une maison d'édition. Dès les premières pages, Caroline Bottaro fut convaincu que l'histoire ferait un bon film.

Synopsis et détails  

Dans un petit village de Corse, la vie d'Hélène, effacée et discrète, est faite de jours qui s'enchaînent et se ressemblent...
Elle travaille comme femme de chambre dans un hôtel et semble apparemment heureuse avec son mari, Ange, et sa fille de quinze ans, Lisa. Sa vie modeste et monotone paraît toute tracée...

Tout bascule le jour où, faisant le ménage d'une des chambres de l'hôtel, elle surprend, fascinée, un jeune couple d'Américains très séduisants qui joue aux échecs sur une des terrasses. 

Tout d'abord intriguée, puis finalement passionnée par ce jeu, Hélène mettra tout en oeuvre, avec obstination, pour maîtriser les règles des échecs jusqu'à l'excellence. Elle pourra compter sur l'aide de Monsieur Kröger, un mystérieux habitant du village, pour arriver à ses fins. Mais cette métamorphose positive vers une nouvelle liberté pour Hélène, ne se fera pas sans modifier profondément, ses relations avec sa famille, ses amis et les habitants de village.


Le film au complet :http://youtu.be/EIinK_4lSzU

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Terre Promise

Un très bon film environnementaliste. Lolo

Alors comme ça, Gus Van Sant s'intéresse au gaz de schiste ? On le jurerait, mais ce qui séduit le plus dans Promised Land, c'est autre chose : la délicatesse, éternelle marque de fabrique du cinéaste. Et comment il s'approprie, jusque dans les détails les plus infimes, un genre nouveau pour lui, le film dossier. Depuis son étrange remake de Psychose — reproduit plan par plan, et pourtant méconnaissable —, il manifeste cette capacité remarquable à faire sienne une forme déjà toute prête. Elephant, sa Palme d'or, reprenait la structure d'un film anglais d'Alan Clarke. Plus récemment, Harvey Milk était un biopic en bonne et due forme, mais d'abord un film de Gus Van Sant.


Nous voilà dans l'Amérique rurale contemporaine, sans plus d'indication géographique, mais filmée avec une rare tendresse et la patte d'un paysagiste. Deux représentants (Matt Damon, Frances McDormand) d'un grand groupe énergétique au nom évocateur, Global, débarquent dans une petite ville pour convaincre les fermiers, tous endettés, d'autoriser le forage de leurs terres contre beaucoup d'argent. 

Or même dans ce trou perdu, on sait que l'exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique présente des dangers pour l'environnement, voire pour la population. La résistance locale s'organise. Le séjour des visiteurs se prolonge malgré eux.

Une belle anomalie fait tout de suite la différence avec la routine du cinéma engagé : on est du côté des méchants supposés, les représentants du capitalisme, prêts à tout pour faire signer les contrats de forage. Gus Van Sant crée une intimité avec eux, en les montrant dans leur motel, au drugstore, dans leur voiture, le soir au bar karaoké, plus ou moins alcoolisé. Ils se taquinent mutuellement — le film est souvent drôle. Ils font un travail qui peut sembler odieusement cynique, mais, pour le reste, ils sont aimables et attentifs.

Ce mélange complexe, Matt Damon l'incarne à la perfection. Il est l'auteur du scénario — avec un autre acteur de Promised Land, John Krasinski. Il est aussi une figure de l'oeuvre de Gus Van Sant — quatre films ensemble. Dans le premier, Will Hunting, il représentait l'innocence, l'intelligence désintéressée. Alors qu'il a mûri et changé physiquement, cette image d'idéaliste lui colle encore à la peau. 

Le cinéaste s'en sert pour rendre crédible, puis émouvant, ce personnage d'ambitieux altruiste, qui est persuadé — c’est persuadé ? — de la convergence de son intérêt avec celui des fermiers démarchés. Comme si sa carrière et l'Amérique profonde pouvaient prospérer de concert.

Même si le récit réserve son lot de rebondissements — entre autres, l'arrivée d'un activiste écolo spectaculaire —, Gus Van Sant s'attache avant tout au cheminement moral et existentiel de son héros. Un type devenu mercenaire sans n’avoir jamais eu le temps d'y réfléchir : « It's just a job », comme dit sa collègue. 

Au-delà du problème du gaz de schiste, le film montre comment le système économique dévoie les meilleures volontés, favorise les pires réflexes, et conduit à ne prendre soin de personne ni de rien. Avec un soupçon de volontarisme hollywoodien, Promised Land esquisse une sortie par le haut de cette spirale. Une façon à la fois modeste et très cinématographique d'élever le débat. —

Louis Guichard


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Week-end royal





Juin 1939, le Président Franklin D. Roosevelt attend la visite du roi George VI et de son épouse Elizabeth, invités à passer le week-end dans sa propriété à la campagne.

C’est la première visite d’un monarque britannique aux États-Unis.


La Grande-Bretagne se prépare à entrer en guerre contre l’Allemagne et espère obtenir l’aide américaine.  Les bizarreries et l’étrange mode de vie du président étonnent les souverains.  

En ce week-end royal, pris entre les feux de sa femme, sa mère et sa secrétaire, les affaires internationales ne sont pas vraiment la priorité de Roosevelt davantage intéressé par sa relation avec sa cousine Daisy.


Malgré les sous-titres, ce film charmant m’a vraiment séduite.

Lolo




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Les Saveurs du Palais





Mes impressions: Je suis bien contente de ne pas l’avoir vu au cinéma.
Un film ennuyant, vide et indigeste.  Lolo

Hortense Laborie est une cuisinière réputée qui vit dans le Périgord. A sa grande surprise, le Président de la République la nomme responsable de ses repas personnels au Palais de l'Élysée. Malgré les jalousies des chefs de la cuisine centrale, Hortense s’impose avec son caractère bien trempé. L’authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais dans les coulisses du pouvoir, les obstacles sont nombreux… 


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La drôle de vie de Timothy Green



Un petit film plus que charmant.

Cindy Green et Jim Green, un couple sans enfant, se sentent frustrés par leur incapacité à en concevoir. Une nuit, ils rêvent de leur progéniture idéale et écrivent les caractéristiques de l'enfant et ses événements de la vie sur des morceaux de papier. Le couple met les notes dans une boîte et les enterrent dans leur cour. Après une nuit d'orage à Stanleyville, arrive le matin, un garçon de 10 ans à leur porte. Ils se rendent compte que l'enfant, nommé Timothy, est beaucoup plus spécial que ce qu'ils avaient imaginé


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Argo





Mes impressions
J’ai regardé le film Argo hier soir.
J’étais scotché sur mon divan, un film qui m’a fait frémir jusqu’à la fin.
C’est  une très belle propagande américaine et les Canadiens n’ont pas apporté trop trop d’efforts afin que les otages puissent enfin rentrer au bercail d’après le film.
La question qui tue!!!!! Pourquoi au départ le gouvernement n’a pas retourné au plus sacrant le Shah d'Iran à son peuple qui voulait le manger tout cru. ‘’Argent, toujours argent’’
Ce film qui raconte la fuite de six diplomates américains d'Iran en 1979, suite à la prise d'assaut de leur ambassade à Téhéran, a été vivement critiqué par les autorités iraniennes depuis l'annonce de son tournage. Téhéran avait également annoncé, fin 2012, qu'un film serait bientôt tourné en Iran pour montrer la vraie version de la prise de contrôle de l'ambassade américaine. 
Lolo
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Critique du Canada 
Critique de l'IRAN
Le film « Argo » fait toujours réagir en Iran
La conférence "L'illusionnisme d'Hollywood", tenue lundi 11 mars à Téhéran
Le pouvoir iranien est loin d'en avoir fini avec le film américain Argo. Deux semaines après le succès du long-métrage de Ben Affleck aux Oscars, Téhéran a organisé, lundi 11 mars, une conférence sur "L'illusionnisme d'Hollywood", destinée à "analyser les origines du film Argo" dans cette capitale.
"Ben Affleck a été au service des intérêts américains dès le départ", a déclaré Nader Talebzadeh, critique de cinéma et l'un des intervenants de cette conférence. Selon M. Talebzadeh, les Etats-Unis, "fragilisés, cherchent à éviter des guerres civiles dans ce pays en réalisant certains films".
Un faux Ben Affleck lors de la conférence tenue à Téhéran intitulée "L'illusionnisme d'Hollywood"
Selon les sites officiels iraniens,  l'avocate française Isabelle Coutant-Peyre, associée de Jacques Vergès, était également présente à cette conférence et a prononcé un court discours. "Elle devra représenter l'Iran et porter plainte contre le film Argo auprès des instances internationales", rapportent les mêmes sources.
Par ailleurs, une pétition contre Argo, adressée à Navi Pillay, la haute commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme, a été exposée et signée par certains des participants.


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Victoria : Les Jeunes Années d'une reine





J’ai tellement aimé ce film que je l’ai vu deux fois plutôt qu’une. Ce qui est rare. Pour une fois qu’on avait, là,  un film historique sans guerre ni violence ...      May

Victoria : Les Jeunes Années d'une reine (The Young Victoria) est un film historique anglo-américain qui est sorti le 22 juillet 2009 en France, avec Emily Blunt, Rupert Friend et Paul Bellany. Ve film retrace la vie de la reine Victoria d’Angleterre, de son accession au trône à son union au Prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha. Il a été co-procduit par Martin Scorseseet la duchesse d’York.

« Espérons que Victoria - Les jeunes années d'une reine soit un premier pas vers une humanisation des personnages historiques, qui tiennent parfois de la légende tellement on embellit leur vie lorsqu'on s'applique à la raconter. Il n'est pas exclu de penser qu'un jour, un(e) insolent(e) aura le courage de montrer que Victoria, Reine d'Angleterre, ou que Marie, mère de Jésus, se masturbaient régulièrement, ou puaient, etc. C'est pourtant l'évidence. Voilà qui serait véritablement fascinant, et qui risque de choquer. En attendant, Jean-Marc Vallée s'applique à réaliser un travail précis, qui se tient entre la reconstitution historique et le film d'amour, et il le fait très bien. »  Extrait d’une critique de Karl Filion