Joueuse
L'origine du film
Secret de tournage sur Joueuse
Joueuse est l'adaptation du roman La
joueuse d'Échecs de Bertina Heinrichs. La réalisatrice Caroline Bottaro a
découvert ce livre d'une manière très simple : Bertina Heinrichs était sa
voisine de palier ! L'écrivain a donc demandé à la cinéaste de lire son roman
avant de l'envoyer dans une maison d'édition. Dès les premières pages, Caroline
Bottaro fut convaincu que l'histoire ferait un bon film.
Dans un
petit village de Corse, la vie d'Hélène, effacée et discrète, est faite de jours
qui s'enchaînent et se ressemblent...
Elle travaille comme femme de chambre
dans un hôtel et semble apparemment heureuse avec son mari, Ange, et sa fille de
quinze ans, Lisa. Sa vie modeste et monotone paraît toute tracée...
Tout
bascule le jour où, faisant le ménage d'une des chambres de l'hôtel, elle
surprend, fascinée, un jeune couple d'Américains très séduisants qui joue aux
échecs sur une des terrasses.
Tout
d'abord intriguée, puis finalement passionnée par ce jeu, Hélène mettra tout en
oeuvre, avec obstination, pour maîtriser les règles des échecs jusqu'à
l'excellence. Elle pourra compter sur l'aide de Monsieur Kröger, un mystérieux
habitant du village, pour arriver à ses fins. Mais cette métamorphose positive
vers une nouvelle liberté pour Hélène, ne se fera pas sans modifier
profondément, ses relations avec sa famille, ses amis et les habitants de
village.
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Terre Promise
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Un très bon film environnementaliste. Lolo |
Alors
comme ça, Gus Van Sant s'intéresse au gaz de schiste ? On le jurerait, mais ce
qui séduit le plus dans Promised Land, c'est autre chose : la
délicatesse, éternelle marque de fabrique du cinéaste. Et comment il
s'approprie, jusque dans les détails les plus infimes, un genre nouveau pour
lui, le film dossier. Depuis son étrange remake de Psychose — reproduit
plan par plan, et pourtant méconnaissable —, il manifeste cette capacité
remarquable à faire sienne une forme déjà toute prête. Elephant, sa Palme
d'or, reprenait la structure d'un film anglais d'Alan Clarke. Plus récemment,
Harvey Milk était un biopic en bonne et due forme, mais d'abord un film
de Gus Van Sant.
Nous
voilà dans l'Amérique rurale contemporaine, sans plus d'indication géographique,
mais filmée avec une rare tendresse et la patte d'un paysagiste. Deux
représentants (Matt Damon, Frances McDormand) d'un grand groupe énergétique au
nom évocateur, Global, débarquent dans une petite ville pour convaincre les
fermiers, tous endettés, d'autoriser le forage de leurs terres contre beaucoup
d'argent.
Or même dans ce trou perdu, on sait que l'exploitation du gaz de
schiste par fracturation hydraulique présente des dangers pour l'environnement,
voire pour la population. La résistance locale s'organise. Le séjour des
visiteurs se prolonge malgré eux.
Une
belle anomalie fait tout de suite la différence avec la routine du cinéma engagé
: on est du côté des méchants supposés, les représentants du capitalisme, prêts
à tout pour faire signer les contrats de forage. Gus Van Sant crée une intimité
avec eux, en les montrant dans leur motel, au drugstore, dans leur voiture, le
soir au bar karaoké, plus ou moins alcoolisé. Ils se taquinent mutuellement — le
film est souvent drôle. Ils font un travail qui peut sembler odieusement
cynique, mais, pour le reste, ils sont aimables et attentifs.
Ce
mélange complexe, Matt Damon l'incarne à la perfection. Il est l'auteur du
scénario — avec un autre acteur de Promised Land, John Krasinski. Il est
aussi une figure de l'oeuvre de Gus Van Sant — quatre films ensemble. Dans le
premier, Will Hunting, il représentait l'innocence, l'intelligence
désintéressée. Alors qu'il a mûri et changé physiquement, cette image
d'idéaliste lui colle encore à la peau.
Le cinéaste s'en sert pour rendre
crédible, puis émouvant, ce personnage d'ambitieux altruiste, qui est persuadé —
c’est persuadé ? — de la convergence de son intérêt avec celui des fermiers
démarchés. Comme si sa carrière et l'Amérique profonde pouvaient prospérer de
concert.
Même si
le récit réserve son lot de rebondissements — entre autres, l'arrivée d'un
activiste écolo spectaculaire —, Gus Van Sant s'attache avant tout au
cheminement moral et existentiel de son héros. Un type devenu mercenaire sans
n’avoir jamais eu le temps d'y réfléchir : « It's just a job », comme dit
sa collègue.
Au-delà du problème du gaz de schiste, le film montre comment le
système économique dévoie les meilleures volontés, favorise les pires réflexes,
et conduit à ne prendre soin de personne ni de rien. Avec un soupçon de
volontarisme hollywoodien, Promised Land esquisse une sortie par le haut
de cette spirale. Une façon à la fois modeste et très cinématographique d'élever
le débat. —
Louis
Guichard
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Week-end royal
Juin 1939, le Président Franklin D. Roosevelt attend la visite du roi George VI et de son épouse Elizabeth, invités à passer le week-end dans sa propriété à la campagne.
C’est la première visite d’un monarque britannique aux États-Unis.
La Grande-Bretagne se prépare à entrer en guerre contre l’Allemagne et espère obtenir l’aide américaine. Les bizarreries et l’étrange mode de vie du président étonnent les souverains.
En ce week-end royal, pris entre les feux de sa femme, sa mère et sa secrétaire, les affaires internationales ne sont pas vraiment la priorité de Roosevelt davantage intéressé par sa relation avec sa cousine Daisy.
Malgré les
sous-titres, ce film charmant m’a vraiment séduite.
Lolo
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Les Saveurs du Palais
Mes impressions: Je suis bien contente de ne pas l’avoir vu au cinéma.
Un film ennuyant, vide et indigeste. Lolo
Hortense Laborie est une cuisinière réputée
qui vit dans le Périgord. A sa grande surprise, le Président de la République la
nomme responsable de ses repas personnels au Palais de l'Élysée. Malgré les
jalousies des chefs de la cuisine centrale, Hortense s’impose avec son caractère
bien trempé. L’authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais
dans les coulisses du pouvoir, les obstacles sont nombreux…
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La drôle de vie de Timothy Green
Un petit film plus que
charmant.
Cindy Green et Jim Green, un couple sans
enfant, se sentent frustrés par leur incapacité à en concevoir. Une nuit, ils
rêvent de leur progéniture idéale et écrivent les caractéristiques de l'enfant
et ses événements de la vie sur des morceaux de papier. Le couple met les notes
dans une boîte et les enterrent dans leur cour. Après une nuit d'orage à
Stanleyville, arrive le matin, un garçon de 10 ans à leur porte. Ils se rendent
compte que l'enfant, nommé Timothy, est beaucoup plus spécial que ce qu'ils
avaient imaginé
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Argo
J’ai
regardé le film Argo hier soir.
J’étais scotché sur mon divan, un film qui m’a fait
frémir jusqu’à la fin.
C’est une très belle propagande américaine et les
Canadiens n’ont pas apporté trop trop d’efforts afin que les otages puissent
enfin rentrer au bercail d’après le film.
La
question qui tue!!!!! Pourquoi au départ le gouvernement n’a pas retourné au
plus sacrant le Shah d'Iran à son peuple qui voulait le manger tout cru.
‘’Argent, toujours argent’’
Ce
film qui raconte la fuite de six diplomates américains d'Iran en 1979, suite à
la prise d'assaut de leur ambassade à Téhéran, a été vivement critiqué par les
autorités iraniennes depuis l'annonce de son tournage. Téhéran avait également
annoncé, fin 2012, qu'un film serait bientôt tourné en Iran pour montrer la
vraie version de la prise de contrôle de l'ambassade américaine.
Lolo
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Critique du Canada
Critique de l'IRAN
Le
film « Argo » fait toujours réagir en Iran
La
conférence "L'illusionnisme d'Hollywood", tenue lundi 11 mars à
Téhéran
Le
pouvoir iranien est loin d'en avoir fini avec le film américain Argo. Deux
semaines après le succès du long-métrage de Ben Affleck aux Oscars, Téhéran a
organisé, lundi 11 mars, une conférence sur "L'illusionnisme d'Hollywood",
destinée à "analyser les origines du film Argo" dans cette
capitale.
"Ben
Affleck a été au service des intérêts américains dès le départ", a déclaré Nader Talebzadeh, critique de cinéma et l'un
des intervenants de cette conférence. Selon M. Talebzadeh, les Etats-Unis,
"fragilisés, cherchent à éviter des guerres civiles dans ce pays en réalisant
certains films".
Un
faux Ben Affleck lors de la conférence tenue à Téhéran intitulée
"L'illusionnisme d'Hollywood"
Selon
les sites officiels iraniens, l'avocate française Isabelle Coutant-Peyre,
associée de Jacques Vergès, était également présente à cette conférence et a
prononcé un court discours. "Elle devra représenter l'Iran et porter plainte
contre le film Argo auprès des instances internationales", rapportent les mêmes
sources.
Par
ailleurs, une pétition contre Argo, adressée à Navi Pillay, la haute commissaire
des Nations-Unies aux droits de l’Homme, a été exposée et signée par certains
des participants.
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Victoria : Les Jeunes Années d'une reine
J’ai tellement aimé ce film que je l’ai vu deux fois plutôt
qu’une. Ce qui est rare. Pour une fois qu’on avait, là, un film historique sans guerre ni violence
... May
Victoria : Les Jeunes Années d'une reine
(The Young Victoria) est un film historique anglo-américain qui est
sorti le 22 juillet 2009 en France, avec Emily Blunt, Rupert Friend et Paul
Bellany. Ve film retrace la vie de la reine Victoria d’Angleterre, de son
accession au trône à son union au Prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha. Il a été
co-procduit par Martin Scorseseet la duchesse d’York.
« Espérons que Victoria
- Les jeunes années d'une reine soit un premier pas vers une
humanisation des personnages historiques, qui tiennent parfois de la légende
tellement on embellit leur vie lorsqu'on s'applique à la raconter. Il n'est pas
exclu de penser qu'un jour, un(e) insolent(e) aura le courage de montrer que
Victoria, Reine d'Angleterre, ou que Marie, mère de Jésus, se masturbaient
régulièrement, ou puaient, etc. C'est pourtant l'évidence. Voilà qui serait
véritablement fascinant, et qui risque de choquer. En attendant, Jean-Marc
Vallée s'applique à réaliser un travail précis, qui se tient entre la
reconstitution historique et le film d'amour, et il le fait très bien. » Extrait
d’une critique de Karl Filion